
Acheter, rénover ou rester ? Les ambitions résidentielles des Belges

Un petit coin à soi sous le soleil ☀️ : pour beaucoup de Belges, cela reste un rêve bien ancré. L’immobilier coule littéralement dans nos veines ! Nous rêvons, comparons, planifions, rénovons… Et même si le marché immobilier évolue sans cesse, certaines tendances restent étonnamment stables. Les idées que nous partageons dans ce blog proviennent du débat « Le Belge et son immobilier » du lundi 23 juin, auquel notre CEO Johan Krijgsman a assisté. Il est donc temps de voir comment les Belges abordent vraiment leurs ambitions résidentielles !
Réfléchir à acheter, ce n’est pas encore acheter
Un Belge sur quatre rêve d’un nouveau chez-soi. C’est beaucoup, mais entre le rêve et la réalité, il y a souvent un grand pas. Envisager d’acheter ne veut pas encore dire qu’on passe effectivement à l’action. Cela en dit toutefois long : l’immobilier reste un sujet brûlant dans les salons belges !
Ce sont surtout les jeunes couples locataires qui jettent un œil intéressé sur le marché immobilier, dans l’espoir de trouver leur tout premier nid. À l’autre bout du spectre, il y a les propriétaires déjà bien installés… mais qui continuent à regarder en douce. Ils ne sont prêts à déménager que si l’ensemble du tableau est parfait. La barre est donc placée très haut ! 🎯
Le Belge garde un œil critique sur sa situation résidentielle
Proche du travail ou attaché à ses racines, une chose est sûre : le Belge n’est pas aveugle face à de meilleures opportunités de logement. Nous remettons régulièrement notre situation résidentielle en question. Notre maison correspond-elle encore à notre mode de vie actuel ? Est-elle bien située, confortable, économe en énergie et conforme à notre budget ?
Nous pesons le pour et le contre, comparons, analysons… Et pourtant, une maison belge ne change de propriétaire qu’en moyenne une fois tous les 26 ans. Un déménagement n’est donc jamais une décision prise sur un coup de tête, mais bien une étape mûrement réfléchie.
Dans le segment de luxe, l’ambition est plus marquée
Ceux qui évoluent dans le segment immobilier haut de gamme voient souvent plus loin qu’une simple résidence principale. Résidences secondaires, biens d’investissement, maisons de vacances à la mer ou à l’étranger : tout est envisagé. L’intérêt est réel et l’ambition bien présente.
Mais un fort appétit ne mène pas toujours à plus de ventes. Le marché au-dessus du million reste stable, mais pour les appartements à plusieurs millions d’euros, on observe même une légère baisse. Pourquoi ? Une baisse de la confiance des consommateurs.
Acheter une résidence secondaire peut paraître attrayant, mais en période d’incertitude, même les acheteurs aisés prennent le temps de bien réfléchir. Ce choix représente un engagement important, que l’on ne fait que lorsque toutes les conditions sont réunies.
Rénover comme alternative réaliste
Tout le monde ne veut pas ou ne peut pas déménager. De nombreux Belges réalisent donc leurs ambitions résidentielles autrement : par la rénovation. 🔨 Et ce n’est pas un luxe superflu, car notre parc immobilier a bien besoin d’un coup de neuf. Plus de la moitié des Belges vivent dans un logement qui a plus de vingt ans.
Et nous en sommes bien conscients : presque autant de personnes prévoient de rénover dans les cinq années à venir. Les budgets varient, mais pour la moitié d’entre eux, ils se situent entre 10 000 € et 50 000 €. De quoi déjà transformer son intérieur, une nouvelle cuisine ou salle de bain, par exemple. Mais pour des travaux plus structurels, comme améliorer la performance énergétique d’un bâtiment, ce montant est souvent insuffisant. Pourtant, ce sont ces rénovations qui sont essentielles pour faire évoluer notre marché immobilier vers un avenir durable et économe en énergie.
Obligation de rénovation prolongée : bénédiction ou frein ?
L’assouplissement de l’obligation de rénovation en Flandre a été officiellement annoncé dans l’accord de gouvernement flamand 2024-2029. Les acheteurs de logements énergivores bénéficieront ainsi d’un peu plus de marge de manœuvre. Une mesure qui apporte davantage de sérénité sur le marché immobilier, car la date limite stricte avait suscité du stress, voire parfois de la procrastination.
Dans la pratique, beaucoup de gens entament malgré tout rapidement des rénovations après l’achat. Le délai supplémentaire peut donc justement permettre une approche plus réfléchie, avec le temps nécessaire pour faire les bons choix plutôt que de prendre des décisions précipitées.
Conclusion : l’immobilier continue de passionner les Belges
Le Belge réfléchit en permanence à comment mieux habiter. Même sans déménager, il garde un œil attentif sur le marché. L’immobilier est plus que jamais un sujet vivant.
Pour concrétiser ces ambitions résidentielles de manière durable et réaliste, il reste essentiel de trouver un bon équilibre entre souhaits personnels et cadre légal.
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Retrouvez le débat complet ci-dessous :